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  1. Mercredi on a commencé par aller au bazar (en dolmus <3) pour voir les vendeurs de piles, de lampes de poche, et de sacs Vuitton (mais pas les 3 à la fois). L’ambiance est assez similaire à celle du métro en heure de pointe, sauf que là c’est des mamies qui te foutent par terre.
    Profession : vendeur de coqs

    Profession : vendeur de casquettes

    Profession : vendeur de roues de bicyclette

    Ensuite on a pris le bus pour aller à Iznik.

    Marie a déjà fait un article sur la ville, mais en gros c’est une petite ville au bord d’un grand grand lac, surtout connue pour sa mosaïque super choupi, et aussi pour ses ruines. Il y avait un vent de fou, d’où les scènes de fin du monde au bord du lac (oui, c’est souvent la fin du monde en Turquie). On a eu un franc succès auprès des gens qui passaient en voiture au bord de l’eau, qui ont du coup fait genre 3 aller-retours pour mieux nous voir. Smaranda a mangé une olive qui n’était pas bonne, on a vu une voiture de sarari perdue au milieu de la jungle d’un jardin, et on s’est pris du sable dans l’œil.
    La mosquée était absolument magnifiquement trop stylée, vu que le minaret était en mosaïque. 



    On est pas allées au musée parce qu’on avait la flemme et que les musées c’est caca (nous sommes les déchets de l’enseignement supérieur français, on peut le dire)(en même temps je peux me vanter d’avoir une connaissance extensive des musées de pots cassés, d’où mon dégout intérêt profond pour la chose)


    En plus les gens d’Iznik étaient mais genre TROP gentils. Smaranda et Marie se sont même fait draguer par un enfant de 8 ans et sa petite sœur. Et on a mangés des genre de kebabs trop bons aussi.


    Encore et toujours de l'ayran, un genre de lait fermenté qui accompagne les trucs épicés =>




    Sinon à part ça, on a vu un cimetière, et ça, ça fait toujours plaisir. Surtout qu’il y avait une mamie en train de pelleter une tombe. J’avoue que malgré leur réputation sulfureuse, les cimetières d’Edinburgh ne m’ont jamais permis de me retrouver face à face avec un déterreur de cadavres (et pourtant je suis assidue).  




    Mais en fait il y a UN truc qui ne m’a vraiment vraiment vraiment pas plu à Iznik, c’est la façon dont les ruines antiques étaient traitées. On est allées voir l’amphithéâtre et c’est genre une catastrophe. Ils avaient vite fait fermé le secteur avec des grilles (probablement par honte) et on a eu un peu de mal à entrer ( et après on s’est faites virer fissa), mais on en a vu assez pour constater l’étendue du problème. A l'intérieur du périmètre il y avait une bande de mecs qui passent leur journée à courir dans les ruines, sans faire gaffe, et qui étaient apparemment chargés des excavations (et autant vous dire que vu leur tronche ils avaient pas bac + 7). Je pense qu’ils savaient même pas ce qu’est un amphithéâtre, ni même que la chose qu’ils utilisaient comme aire de glandouille était un amphithéâtre. Ca faisait juste mal aux yeux, j’avais envie de leur foutre des claques ert juste d’interdire aux turcs de toucher à leur propre patrimoine tellement ça puait l’amateurisme. Quoique des amateurs en sauraient probablement plus que la bande de consanguins qui jouaient aux archéologues à Iznik. VOILA. PAS CONTENTE. ÉTUDIANTS ARCHÉOLOGUES FRANÇAIS, VIENDEZ EN TURQUIE, Y’A DU POTENTIEL PAS EXPLOITE. 

    Ambiance...

    lol


    Bon, après on a repris le bus dans l’autre sens, je me souviens plus trop mais on était super late, je me suis rendu compte que j’avais oublié d’imprimer mon billet d’avion, et comme j’ai l’habitude du low-cost j’ai un peu flippé, une fois arrivées à Adapazari on s’est rendu compte qu’il n’y avait PAS DE BUS, on a dû prendre un taxi (breaking news, c’est aussi cher qu’à Paris). Après on a repris un bus vers Istanbul juste avec Marie cette fois-ci, et une fois arrivées là-bas on s’est  rendues compte qu’il n’y avait PAS DE BUS DE RETOUR LOL. Marie était donc condamnée à passer une soirée de plus avec moi, et qui plus est une nuit dans un fauteuil pourri d’aéroport. Paix à son âme, mais surtout BIG UP parce qu’elle aurait très bien pu m’abandonner à mon propre sort et ne pas m’accompagner à Istanbul, s’épargnant ainsi bien des galères (et des maux de dos).

    Au retour j’ai ENCORE dû courir pour attraper mes correspondances (2 changements cette fois-ci, ça va c’est pas trop le bout du monde la Turquie), et ils en sont même arrivés à APPELER MON NOM DANS L’AEROPORT A MAINTES REPRISES. Fun fact : il est littéralement IMPOSSIBLE d’attendrir un douanier Allemand, même quand il y a la queue pour les passeports, que ton nom est en train d’être appelé «last call, Kamil Tchurine », et que tu as envie de pipi. Le fait de prendre 3 avions différents avant midi a ceci dit un grand avantage : 3 PETITS DEJ YOUHOU. J’ai débarqué à Edinburgh totalement claquée, j’ai pris le TAXI ENCORE (le luxe ce voyage, sérieux), aussitôt arrivée j’étais dans mon lit, et on ne m’a plus revue pendant 24h.
     

    ET VOILA LA TURQUIE C’EST TROBIEN, ALLEZ-Y QUOI. 
    Et prenez Lufthansa of course *placement produit*.

    Bonus :

    Le pirate d'eau douce





    Marie qui nous attendait de pied ferme :D

  2. 1 commentaires:

    1. Ah bah ça alors ? un nouvel article ! comme quoi ça valait la peine de revenir jeter un œil ici ,))

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