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  1. Turkey, Day 3 : Buyukadada. ihih

    vendredi 27 avril 2012


    Dimanche on est allées à Buyukada, l’une des iles des Princes, qui sont au large d’Istanbul, dans la mer de Marmara. On a pris un ferry pour une traversée d’1h30. Sur le pont il y avait des vendeurs de sinit, les anneaux de pain au sésame dont j’ai déjà parlé… mais là les Turcs les achetaient surtout POUR NOURRIR LES MOUETTES, qui nous ont suivis pendant tout le trajet et attrapaient les bouts de pain en plein vol. C’était choupi et tout.

    On est d’abord passées par des îles moindres, qui étaient quand même un peu stylées, certaines couvertes de sapins, d’autres de maisons secondaires.





     Sur Buyukada  j’ai commencé par m’acheter une couronne de fleurs, comme la grosse touriste couillonne que je suis, et après on est allées louer des vélos pour faire le tour de l’île. Les voitures y sont interdites donc tout le monde loue soit des vélos, soit des ânes, soit une carriole. Un loueur de vélo nous a proposé d’en louer à 15 TL la journée (un peu moins de 7 euros), puis un autre vendeur de la même boutique, nous voyant partir, nous a proposé la location à 10 TL. Nous voilà donc parties sur nos VTT avec un plan de l’île qui nous a plus servi à nous perdre qu’à autre chose (il n’y a que deux routes, j’ai réussi à me tromper, yeah). On n’a pas réussi à trouver la maison de Trotski, mais on en a vu pléthore d’autres super stylées.







    L’île a longtemps été le repaire estival de la bourgeoisie stambouliote donc ils se sont construit des baraques par trop moches. Et ce qui est encore plus sympa est que pas mal de maisons sont maintenant en ruine. ET LES RUINES C’EST LE BIEN. La ballade était fort agréable, on a acheté des bouteilles d’eau à des mamies sur le bord de la route, on a vu un cheval mort, pleins d'autres qui galéraient dans des champs plein de boue (les canassons étaient pas super bien traités (euphémisme)), et même une vache normande. 

    Normande vs. Normande


    On a aussi grimpé une pente de malade (big up à Marie qui a tout fait à vélo alors qu’à pieds j’étais essoufflée) pour atteindre l’ancien orphelinat grec qui est positivement un truc de malade. Il est considéré comme étant le plus long bâtiment en bois d’Europe, et euh, ouais c’est grand. Bon forcément, on est bien en Turquie, il est laissé à l’abandon avec juste un gardien. Ils se sont fendus de quelques tuyaux anti-incendie par-ci par-là pour faire genre que c’était entretenu, MAIS BON.


    Il a été construit à la toute fin du 19e, par un Français, et a été déserté dans les années 60.
     Je pense que si j’avais pu entrer dedans ça aurait à peu près été le plus beau jour de ma vie CAR LES RUINES C’EST LE BIEN. La seule photo disponible de l’intérieur se trouve ici : CLIC  et on est d’accord pour dire que c’est pas moche.

    Une des mamies à qui on a acheté de l'eau

    On était les premières à l’embarcadère pour le prochain bateau et les turcs m’ont montré à quel point il était IMPOSSIBLE d’être la première à bord. On était une vingtaine à attendre pour un ferry qui peut contenir genre 200 personnes, et les gens se sont quand même mis à courir dès que les barrières ont étés ouvertes. Je ne comprends pas. Moi aussi je voulais être la première sur le bateau, mais c’est parce que je suis bête, c’est pas pareil. EUX C’EST CULTUREL. Iihihih. (J’aime bien les Turcs en vrai, ils sont sympatoche)

    Le ferry est repassé par toutes les autres îles avant d’atteindre Istanbul, et du coup il s’est rempli à capacité. Si notre statut de fillasses aurait normalement dû nous protéger d’être écrabouillées contre un mec vu que ce serait grave haram de s’assoir à côté de nous, c’était sans compter sur la communauté  grecque d’Istanbul qui s’est matérialisée à nous en la forme d’un vieux Grec et de ses copines, qui ont décidé non seulement de nous aplatir contre le mur MAIS AUSSI de devenir nos meilleurs potes. Tranquilou bilou on a parlé d’un chanteur Français que je croyais Espagnol et dont j’ai déjà re-oublié le nom (Marie, si tu passes par là…), le vieux Grec a poussé la chansonnette, ses copines ont gloussé, et après il m’a mis une grande claque dans le dos en me disant « PARDON ». Au début j’ai cru qu’il était sorry pour la claque, mais ce n’était pas logique. Et puis il a pointé son sac, et en a sorti UN ŒUF POURRI PEINT. Ou peint pourri. Bref. Il était surtout pourri. D’où l’odeur PESTILENCIELLE qui émanait de mon voisin. Et puis il m’a dit qu’il revenait de l’Eglise. Et je me suis rendu compte que c’était les Pâques orthodoxes. Ca puait quand même.

    Une fois sur le Bosphore, le paysage est devenu carrément idyllique. 



    On est ensuite retournées à l’auberge pour récupérer nos bagages, on a pris le ferry pour traverser le Bosphore vers l’Asie, on a cru qu’on allait couler, je n’ai pas réussi à être la première à sortir du ferry parce que les gens marchaient carrément sur la porte en train de s’abaisser, on a pris le bus, et on est arrivées à Adapazari wouiihiiiii.

    Le Bosphore de nuit


     La suite au prochain épisode !





    Kiss kiss ! (big dédicace à tous les fans de Tarkan)


  2. 1 commentaires:

    1. Kate a dit…

      Le site sur lequel tu nous renvoies à appeler son article Ruin Porn. Je pense que Wordsworth ou Keats auraient pas fait plus lyrique. Bref. C'est bon là tu détrônes Lévi-Strauss. Et pourquoi l'oeuf était pourri ?
      Encore ! Bisous.

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